L’auteur

Je m’appelle Patrick Jarnoüen. Breton d’origine, je me veux avant tout citoyen du monde. Enfant, je n’aimais pas l’école. Je fus un « mauvais élève », impertinent et rebelle. Après avoir raté mon bac, je me suis lancé dans la vie active comme on lance pour la première fois une boule de bowling, c’est-à-dire au pifomètre… Pendant douze ans j’ai roulé ma bosse à l’étranger, de l’Italie à la Suède, de l’Indonésie à l’Australie, de la Nouvelle-Calédonie à l’Irlande.
J’ai eu trente-six jobs (représentant, ouvrier du bâtiment, coursier, barman, chauffeur de maître, vendeur en boutique, moniteur de tennis, photographe, marin, forestier, docker, surveillant de collège, ramasseur de pommes, et d’autres encore que j’ai oubliés).
Oui, j’ai roulé ma bosse partout car je voulais voir la planète, rencontrer un tas de gens, d’ethnies et de cultures différentes. Mais en même temps, derrière le joli décor exotique je sentais la désintégration, la peur, la violence et la souffrance. Alors, en rentrant en France j’ai lu des centaines de bouquins pour comprendre ce qui se passait. Mais je n’avais toujours pas de réponse…
Rentré en Bretagne en 1982, je fus accepté comme conseiller d’éducation dans un collège. Huit ans plus tard, je me décidai à repasser mon bac pour entrer en fac de psychologie. Sans terminer ces études – que je trouvais limitées à une vision matérialiste de l’être humain –, je tentai un doctorat en sciences de l’éducation. Peine perdue : mon sujet de thèse (le principe de synchronicité par Carl Jung) fut refusé par l’université de Lyon.

Dans la foulée, je rencontrai un vieux monsieur – philosophe et astrologue – appelé Alexander Ruperti. Et là, j’ai commencé à étudier l’astrologie (alors qu’auparavant je trouvais idiot de s’intéresser à ce genre de « truc »). Peu à peu, j’eus l’impression qu’un vaste pan de mon cerveau encrassé se détachait. Je me suis dit qu’il fallait que j’insiste, car je sentais que j’approchais de certaines vérités qu’on nous cachait depuis toujours. Je sentais surtout qu’on nous avait menti sur un tas de sujets importants.

Puis, pendant cinq ans, je participai à un groupe d’étude sur “L’imaginaire et le temps” à l’université d’Angers (UCO). Ma quête continuelle de savoirs m’a mené de la physique moderne à la biologie, de la psychologie à la philosophie, en passant par l’étude des religions et des grandes traditions de l’humanité (bouddhisme Zen, taoïsme, chamanisme, tantrisme, druidisme).
Au total, j’ai effectué une recherche transdisciplinaire pendant presque 40 ans. C’est ainsi que mon côté rebelle devenu adulte allait se lancer dans une aventure incroyable : l’écriture, les conférences, l’enseignement (pas celui de l’école ou des facs, mais un enseignement qui sortait complètement des tracés bien balisés de la pensée officielle).

Si quelqu’un m’avait dit que j’allais écrire des bouquins je lui aurais ri au nez ! Mais je devais partager ce que j’avais compris du monde et que je n’avais trouvé dans aucun livre. Je sentais que c’était impératif.

Je compris alors qu’il manquait un savoir fondamental qui puisse réunir à la fois la science moderne et la tradition ancienne, un savoir qui puisse servir quotidiennement à chaque être humain pour diriger correctement son existence. Mais pour cela, il fallait changer complètement notre mode de pensée tel qu’il existe depuis plus de vingt siècles. Pourquoi ? Parce que c’est la manière dont nous pensons le monde et toute chose qui nous a mis aujourd’hui dans le pétrin.

Alors sont venues les questions : « En tant qu’espèce que sommes-nous réellement ? Que faisons-nous sur Terre ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le sens de tout cela : nos souffrances, nos illusions, nos angoisses, nos violences ? Quelle est notre place dans le cosmos ? Y avons-nous un rôle, une destinée ? Une raison d’être ?… ».

Depuis des siècles, les religions, les philosophies et les sciences tentent de répondre à ces questions. On se rend compte que c’est un échec total.
J’ai longuement réfléchi à ces questions. Et j’ai le sentiment qu’il existe des réponses, de vraies réponses car tout a été dit depuis des millénaires dans les savoirs les plus anciens de l’humanité, aujourd’hui oublié ou transformés, abâtardis comme l’astrologie, la numérologie, le Yi Jing ou les runes.
C’est ainsi que j’ai mis en œuvre un nouveau savoir que j’ai appelé « La cosmologie de la Conscience », un savoir qui pourrait bien être enseigné dans les universités dans les siècles à venir. Je vous en présente les éléments principaux avec ce site, éléments que vous trouverez détaillés dans mes livres.
Alors embarquons ensemble sur un navire très spécial pour prendre l’air du grand large…