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LIBERTÉ D’EXPRESSION ?

Depuis le 4 janvier 2021, les articles R. 236-13 et R. 236-23 du code de la sécurité intérieure stipulent qu’il est « désormais possible de ficher des données relatives à des : « opinions
politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale
» (tribune/Le Monde, 25 janvier 2021). On voit par là qu’il se met en place une stratégie des pouvoirs visant à empêcher les gens de penser et de s’exprimer de façon différente de la leur. Dans le même mouvement, dans les médias mainstream on balance à tout bout de champ du « fake news », du « complotisme », des « influenceurs » et autres « lanceurs
d’alerte », voire de la « dérive sectaire ». Bref, on nous prend pour des idiots pendant que nos libertés se rétrécissent à toute allure…

Pour l’instant – mais pour combien de temps encore ? – le web est libre d’accès, même si les algorithmes commencent sérieusement à le fliquer. Pendant 400 ans, l’inquisition a étendu son emprise sur l’Europe. Aujourd’hui, c’est sur la planète entière que les techno-inquisiteurs prolifèrent. On peut se dire que tant qu’il n’existe pas de gouvernement mondial, nous avons encore quelque chance de pouvoir dire ce que l’on pense. Alors profitons-en, tout en restant
dans la ligne du « politiquement correct ». Mais bientôt le « politiquement correct » sera-t-il élargi à des domaines de la pensée, du savoir et d’activités non officiellement reconnues ? Si
vous êtes astrologue, chamane ou radiesthésiste, les flics de la pensée vous verront-ils comme des complotistes portant atteinte à « la sécurité intérieure » ?… Mon roman Gaïa Point Zéro aborde ces questions brûlantes.