LA TERRE EMPOISONNÉE
LA TERRE EMPOISONNÉE
Équinoxe de printemps, 21 mars 2023
En 1945, c’est Hiroshima. En 1950, un urinoir en porcelaine est exposé dans une galerie d’art à New-York, œuvre de Marcel Duchamp, artiste « futuriste ». En 1961, un certain Manzoni met ses matières fécales dans des boîtes de conserve. Sur les étiquettes il est écrit « Merde d’artiste ». Ces boîtes se vendent aujourd’hui autour de 100 000 €. On pourrait citer des milliers d’exemples de cet engouement pour la provocation, le laid, le sale, le trash. Ces exemples nous signifient la décomposition de notre civilisation, il nous montrent une humanité dégénérée par ses idéologies mortifères. Mais cela doit être ainsi.
Car ce n’est que le devant du décor. Toute fin de cycle apporte nécessairement une désintégration. Alors, au lieu de nous focaliser sur la bêtise et la violence, réfléchissons à ceci : notre planète représente une matrice unique, un prodigieux terreau vivant qui nous emmène à travers les espaces grandioses de l’Univers. Elle attend de nous que nous soyons ses enfants qui cherchent à grandir, à comprendre la réalité du Réel. Et pour cela, il nous faut réapprendre son langage, un langage cosmique, universel. C’est la seule réponse pour traverser victorieusement cette crise et poser les bases d’une nouvelle civilisation.